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Tristan RIOM

Adjoint au Maire et Vice-président à Nantes Métropole en charge du climat et de l’énergie

Nantes Métropole a initié en 2016 une importante extension de son réseau de chaleur Centre Loire induisant la construction de 2 chaufferies biomasse pour maintenir le taux d’EnR&R du réseau existant à 84%. Un projet qui répond aux objectifs de la Métropole en termes de politique environnementale : réduire de 50% les émissions de CO2 par habitant d’ici 2030 ; et qui permet aux usagers de bénéficier d’une chaleur renouvelable à un prix compétitif et stable sur le long terme, du fait de la moindre dépendance aux fluctuations du prix des énergies fossiles.

Pour Tristan RIOM, la chaleur renouvelable c’est profitable car elle permet de concilier les enjeux économiques et environnementaux.

Le projet

SOLUTION RETENUE

Réseau de chaleur alimenté grâce à la biomasse

OBJECTIFS

Développer des réseaux de chaleur renouvelable et de récupération à coût maîtrisé

DISPOSITIF

Construction de deux chaufferies biomasse, extension conséquente du réseau de chaleur Centre Loire

INVESTISSEMENT

130M d’€ dont 29% des dépenses éligibles (103M d’€) financés par le Fonds Chaleur de l’ADEME, soit 30M d’€

Témoignage en images

Témoignage en podcast


LES ENJEUX

A travers son Plan Climat Air Energie Territorial, Nantes Métropole s’est fixé des objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre : réduire de 50% ses émissions par habitant à l’horizon 2030 par rapport aux émissions de 2003, et atteindre 100% d’énergies renouvelables et récupérables d’ici 2050.
 
En 2016, Nantes Métropole a lancé un plan de rénovation et d’extension du réseau de chaleur Centre Loire. Un projet symbolisant l’engagement de la Métropole dans la transition énergétique et un levier important pour atteindre les objectifs du Plan Climat.
 
Dans le cadre de ce projet, deux chaufferies biomasse ont été construites et reliées au réseau pour réduire l’impact carbone du territoire tout en limitant la dépendance aux énergies fossiles via la relocalisation de la production d’énergie. S’affranchir des fluctuations de coût du fossile, dans un contexte de hausse des prix des énergies, représente un enjeu non négligeable pour la Métropole qui souhaite garantir un accès à l’énergie pour tous.
 
Le projet d’extension du réseau de chaleur Centre Loire mis en place par la collectivité nécessitait la construction de nouvelles installations de production de chaleur renouvelable pour maintenir le taux d’EnR&R malgré la forte extension : multiplication par 2,5 de la quantité de chaleur vendue aux abonnés et par 3 du linéaire de canalisations. L’objectif final étant de fournir de la chaleur renouvelable à un coût stable et compétitif à un maximum d’usagers sur le territoire.
 
De nouvelles extensions du réseau de chaleur Centre Loire sont en cours avec pour objectif d’atteindre d’ici 2030 les 100 kms linéaires de réseau tout en maintenant un taux d’EnR&R à 84%.

L'infrastructure mise en place

Conçu, financé et exploité par ERENA (filiale Engie Solutions) depuis 2012 via une délégation de service public (DSP), le réseau historique Centre Loire date des années 70. Auparavant alimenté à partir d’énergies fossiles, il a été raccordé en 1987 à l’usine d’incinération de déchet de la Prairie de Mauves, premier pas vers la chaleur renouvelable avant le passage à la biomasse en 2016.

Le réseau Centre Loire est alimenté en majorité par la chaleur issue du Centre de Traitement et de Valorisation des Déchets de la Prairie de Mauves, situé sur le site de Malakoff. La chaleur produite par l’incinération des déchets est récupérée et réinjectée dans le réseau de chaleur. Cette installation de récupération et de valorisation de chaleur fatale représente une puissance de 30 MW.

En 2016 et 2019, la construction de deux chaufferies biomasse (Malakoff et Californie) a permis de maintenir le mix énergétique du réseau de chaleur à 84% d’EnR&R tout en réalisant une extension importante du réseau.

La chaufferie Californie d’une puissance bois de 8 MW complète la production de la chaufferie principale de Malakoff (30 MW bois). Elle fonctionne seulement pendant la saison de chauffe (du 1er octobre au 31 mai) tandis que l’installation de Malakoff fonctionne toute l’année. Au total, les deux chaufferies biomasse représentent une puissance de 38 MW et disposent de silos de stockage de biomasse (bois) d’une capacité totale de 5000m3.

L’ensemble du bois utilisé pour les 2 chaufferies est non traité et bénéficie d’un contrôle strict permettant de vérifier qu’aucun produit chimique n’est utilisé.

L’approvisionnement du bois est situé dans un rayon moyen de 60 km dont 60% de Loire-Atlantique. Le reste est issu des 5 départements voisins (Morbihan, Ille-et- Vilaine, Maine-et-Loire, Vendée, Deux-Sèvres). Au total, ce sont 34 000 tonnes par an qui sont nécessaires au fonctionnement des chaufferies.

La longueur totale du réseau de chaleur Centre Loire a été multipliée par 3 depuis la première phase d’extension lancée en 2016, passant ainsi de 27km à 88km. Sont raccordés à date 20 500 logements, dont 10 000 logements sociaux dans les quartiers suivants : Malakoff, Ile de Nantes, sud Loire, St-Clément, St-Donatien, Doulon-Bottière, Université, Michelet, Miséricorde.

De plus, ce sont près de 200 établissements qui sont alimentés en chaleur renouvelable avec notamment : établissements scolaires, bâtiments d’enseignement supérieur, administrations, établissements de santé et piscines. La seconde phase d’extension, lancée en 2019, a pour objectif d’atteindre 100km.

A ce jour, 84% de la chaleur est issue des énergies renouvelables et récupérables, dont 59% de chaleur fatale récupérée et 25% de biomasse. L’appoint étant assuré par le gaz.

Les acteurs du projet sur le territoire :

Les impacts positifs sur le territoire sont multiples. En premier lieu, l’approvisionnement des chaufferies bois dynamise de manière significative la filière bois. Des contrats d’approvisionnement ont été signés avec une douzaine de fournisseurs locaux.
 
Ce type de projet permet également de soutenir l’emploi local, tant sur la phase de construction/travaux (80 ETP au total pour la construction des deux chaufferies), que pour l’exploitation du réseau de chaleur et des chaufferies qui a fait s’agrandir l’équipe de 9 ETP.
 
Quant aux riverains et usagers, ils ont été inclus et concertés dès les premières phases du projet. Les riverains, habitant aux abords de la chaufferie Californie, ont fait part à la Métropole de leurs craintes quant aux différentes nuisances potentiellement induites par la chaufferie biomasse (qualité de l’air, bruit, etc.). En réponse, des stations de mesure de la qualité de l’air ont été installées autour de la chaufferie Californie et des comités de suivi ont été organisés pour répondre à l’ensemble de leurs interrogations, les rassurer sur d’éventuelles nuisances et les tenir informés de toutes les étapes. Ces comités ont encore lieu plusieurs fois par an. De la même manière, les usagers raccordés au réseau de chaleur sont informés du bilan de fonctionnement des installations une fois par an lors de la commission des usagers.

Les financements

  • Montant total du projet : 130M d’€
  • Montant total des dépenses éligibles : 103M d’€
  • Financement de l’ADEME : 30M d’€, soit 29% des dépenses éligibles

Le bilan

Énergétique

84% d’énergie renouvelable sur le réseau (59% de chaleur de récupération et 25% biomasse)

Écologique

40 000 tonnes de CO2 évitées par an

Économique

Un prix de l’énergie stable et maîtrisé sur le long terme avec l’application d’un taux de TVA à 5,5%

Sur le territoire

9 ETP pour l’exploitation des chaufferies et du réseau

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